Alexei Aigui retrouve Pascal Bonitzer après "Le Grand alibi" (2008) et "Cherchez Hortense" (2012) pour cette comédie située dans l'univers de la vente d'art, avec une partition qui est à la fois intimiste et romanesque, marquée par une certaine légèreté. Cela est manifesté à travers un thème musical qui parcourt le film, faisant intervenir piano, flûte, clarinette et cordes. Alors que le piano et la clarinette évoquent la tendresse et la douceur, les cordes apportent une dimension dramatique. Les ostinatos des cordes insufflent du rythme à la progression du combat mené par le commissaire-priseur (Alex Lutz), qui est chargé de résoudre l'affaire d'un vol de tableau, assisté par sa stagiaire Aurore (Louise Chevillotte). Dans une scène, le jeune ouvrier joue de la guitare, un instrument qui rejoint l'orchestre dans le plan suivant, où l'on voit le personnage face à la Tour Eiffel. La progression vers le lyrisme évoque une possible ascension sociale. Le film joue sur le vrai et le faux, sur les mensonges et la vérité, autour de la dualité des sentiments, et la musique contribue à enrober la réalité afin de la rendre plus séduisante.
[© Texte : Cinezik] •
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1. Le tableau volé (0:59)
2. Aurore (1:44)
3. Arrivée à Paris (2:25)
4. Aurore et son père (0:55)
5. Les appels (1:10)
6. Dispute (1:27)
7. L'arnaque (1:10)
8. Conversations (1:32)
9. Martin (1:11)
10. Lettre de Martin (2:24)
Réalisé par Pascal Bonitzer
Sortie au cinéma : 01-05-2024 (France) - 
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